jeudi 20 décembre 2012

Les moissons du coeur


Vivre est un travail salissant. 
La sueur, la poussière des errances, la crasse des jours ne comptent pas.
Seules comptent les moissons, les lueurs allumées que d'autres nourriront, 
les bénédictions muettes, 
toutes choses qui poussent et fructifient sur le versant du cœur.

Henri Gougaud

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très salissante, la vie qui impose de saisir à bras-le-corps toutes les misères du monde et les siennes propres. Mais, qui regarde à se salir les mains, souvent n'a pas de mains du tout, et le compromis n'est pas la compromission.