mercredi 19 septembre 2018



La littérature classique de notre enfance avait pour pédagogie de nous inculquer des valeurs fondamentales à notre épanouissement social, axée sur l'entraide, la solidarité, le respect, la compréhension et le courage. Tous ces contes de fées, développaient notre imaginaire et nous prédisposaient à un monde où, outre les dénouements heureux, la notion du mal y était prépondérante. Jeunes adultes, ces histoires nous faisaient rire, car tout ce que nous en retenions c’était l’utopie du baiser ressusciteur ou du Prince charmant sauveur. Quelque part cela nous servait de tremplin au rêve, à l’idéalisation de nos relations humaines, jusqu’au jour où, confrontés à la réalité, ou plutôt à la dualité du bien et du mal, nous nous rendions compte que nous avions délibérément occulté de notre esprit l’existence du mal au profit du bien. Adultes nous développions des résistances, des peurs au point de diaboliser toute approche humaine. Après quelques expériences bienheureuses et d’autres malheureuses nous commençons, alors, à réfléchir, intégrer, discerner, constater. En reprenant l’Histoire depuis son commencement, force est de constater que dans tous les textes et livres sacrés, dans la mythologie, le tandem bien et mal a toujours fait partie intégrante de nous. 
Maintenant que nourrissons-nous le mieux ? Le bien ou le mal ? Lequel domine ? Lequel nous définit le plus et pourquoi ? Où se situe le décalage entre ce que je suis, ce que je reflète et ce que je veux réellement ? 
Des questions que je vous laisse le soin de reprendre en toute introspection mais dans quel objectif ? Intégrer la notion du mal certes, mais le mal que l’on se fait à soi par excès de bonté ou de méchanceté.

©Siham Mosaddak
photo Balancing Act ... by Nathalie Patenaude
"De l'obscurité jaillit la lumière"
Dans une situation d'impasse, de doute, d'ennui, d'inconfort, de tristesse, de fatigue, de mal-a-die... osons faire diversion.
Se surprendre, se surpasser, se challenger, foncer... un moyen redoutable pour inverser la situation, une sorte de bras de fer à toutes ces contrariétés existentielles. 
En aucun cas l'auto-complaisance, l'immobilisme, le déni, l'attentisme ou le laisser-aller ne nous sera de quelconque aide. En aucun cas "les autres" ne nous apporteront ce que nous ne puissions nous apporter nous-mêmes.
Toute situation n'est que temporaire, à l'image de notre vie terrestre, alors dansons sur l'échiquier de la vie et essayons les cases qui s'offrent à nous, tantôt la noire en haut, tantôt la blanche sur le côté... Autant de possibilités, pourvu que l'on veuille agir.
C'est dans la mouvance que la magie se crée.
Que le bal commence ! 
Bonne fin de semaine mes ami(e)s.
©Siham Mosaddak
Les anges sont des petits êtres invisibles qui ont pour mission divine de veiller sur les humains. Mais ces anges peuvent aussi prendre d'autres formes pour investir nos vies. Ils revêtent souvent l'habit de l'amitié et se manifestent au moment le plus inattendu pour nous redonner de l'énergie, de la confiance. Ils apparaissent au moment même où l'on commence à douter, à regretter des amitiés chères à nos coeurs, comme pour nous dire que leur absence n'est que momentanée, qu'il y aurait toujours une relève pour prendre soin de nous. Dès lors que nous comprenons que l'amitié est un don est non dû, dès lors que nous comprenons que celle-ci n'est pas pérenne, mais juste éphémère, s'installe alors l'accueil, l'acceptation et la gratitude envers toutes ces belles âmes qui croisent nos chemins.
Merci aux anges qui sont venus vers moi pour m'entourer de leur protection et affection à un moment qu'ils ne savaient pas forcément délicat.
©Siham Mosaddak
Il est tout naturel de se confier à ses amis ou ses proches quand il nous arrive quelconque conflit avec une personne. Notre récit est une sorte d'exorcisme de tout ce mal ou toute cette incompréhension que l'on ressent et c'est salutaire en soi. Mais pourquoi donc la personne à l'écoute se sent-elle obligée de prendre partie, de se confondre en critiques, voire même de rompre ses relations quand il s'agit d'une connaissance commune ?
Retenons à l'esprit que l'histoire que l'on écoute ne nous appartient pas, que nous n'avons pas écouté l'autre version des faits, que nous n'avons pas été investis juges surtout. Tentons d'apaiser, d'apporter un soutien, et pourquoi pas un regard critique de la situation décrite, mais en aucun cas ne nous laissons influencer, car, dans notre élan de sympathie, nous créons un nouveau conflit, une nouvelle incompréhension. Et, quand nous serons face à la tierce partie, nous réagirons différemment et celle-ci à son tour ne nous comprendra pas et ira parler de nous à ses proches... La suite vous la connaissez !
©Siham Mosaddak
Il n’y a pas pire attitude que celle de simuler l’écoute d’une personne en détresse.
Il n’y a pas pire que le manque d’intérêt parce qu’obnubilé par ses propres préoccupations. 
Il n’y pas pire qu’une réponse complètement décalée par rapport à des confidences malheureuses.
Il n’y a pas pire que minimiser le chagrin d’une personne et la rabrouer sous un éclat de rire.
Quand l’on accepte d’écouter une personne, l’on accepte aussi de la respecter dans son récit quel qu’en soit le contenu. Même si les faits rapportés nous semblent légers, incohérents, démesurés, voire même puérils, soyons authentiques dans l’écoute que nous avons choisi d’apporter. Les autres n’ont pas forcément le même parcours, la même sensibilité, les mêmes priorités, les mêmes expériences ou les mêmes résistances.
Brimer une personne dans son élan, c’est la réduire au silence, au repli.
Sachons donc donner de l’attention, sans nous laisser envahir mais sans toutefois nuire.
©Siham Mosaddak
Fût un temps où les albums photos étaient de magnifiques rappels de nos moments les plus intenses, les plus importants, les plus heureux. Nous aimions les voir et les revoir en famille. C'était un moyen de célébrer les vivants comme les morts, le moment de nous remémorer les anecdotes les plus insolites, les souvenirs les plus émouvants. Nous prenions le temps de communiquer, de discuter, d'apprécier ces moments immortalisés. C’était un moyen aussi de sympathiser, de se présenter, de créer des liens avec les nouvelles alliances.
Et si nous ressortions, aujourd’hui, nos albums personnels ? Ceux qui retiennent nos moments de courage, de bonheur, de réussites. Et si nous prenions le temps de dérouler le film de notre vie avec pour seul but de nous féliciter pour les épreuves dépassées, les réalisations accomplies ? Et si cette rétrospective était le moyen de mieux envisager le reste du chemin ? Et si le souvenir de ceux qui nous ont quittés était le moyen de leur adresser une prière ? Et si la gratitude envers le Créateur, ou l’Univers, était le moyen de nous inscrire dans le tourbillon de l’abondance ? 

Et si ce moment de nostalgie était le moyen de redonner sens à nos vies ? Et si c’était le moment de défier les démons du passé ?
©Siham Mosaddak
Photo de chicks57 / Flickr
Chaque mot gentil, compliment, appréciation, retour positif, sourire...
Chaque critique, moquerie, dénigrement, insulte, reproche…
Sont des points de vue.
Les premiers nous confortent dans nos choix et attitudes, les seconds nous confrontent à la différence et au rejet.
Dès lors que nous comprenons que la dualité est une loi universelle, que compliment et critique sont interdépendants, que l’un ne saurait exister sans l’autre.

Dès lors que nous choisissons de trouver l’opportunité dans la critique,
Alors nous donnons moyen à notre égo de s’apaiser et ouvrons le chemin de la résilience.
©Siham Mosaddak



Je suis une princesse 👑
La princesse du château de mes rêves 
Juste pour vous dire de ne laisser personne vous démonter, vous démoraliser, vous dénigrer, vous diminuer, vous casser....
Gardez toujours une haute opinion de vous même, vous êtes maîtres des lieux et n'en déléguez la gestion à personne 
Prenez soin de vous, et take it easy
Siham Mosaddak
Être normal, de nos jours, c'est répondre aux clichés sociaux, c'est entrer dans les rangs, c'est se conformer à des règles prédéfinies. Tous petits nous sommes programmés pour atteindre un objectif qui nous a été dicté. Jeunes nous essayons de lutter mais l'entourage veille à nous remettre dans le droit chemin. Adultes nous ne souhaitons qu'une chose, plaire et donc nous mettons en œuvre toutes les stratégies pour y parvenir. Puis arrive le moment où l'on se rend compte que finalement nous ne nous identifions pas à tout cela. Commence alors la quête ou plutôt la reconquête de soi. Une période d'errance, de déchirement, de culpabilité, de peur aussi à vouloir sortir des rangs. Les uns enverront tout voler d'un seul revers de main, d’autres préféreront tester, sonder, marchander... Alors mon message est destiné aux personnes qui estiment avoir échoué, car elles n’auraient pas fait les études souhaitées par papa et maman, pas décroché le bon travail, pas eu une vie de couple ou de parents, pas la maison ou la voiture rêvées… ne vous sentez pas amoindris, il n’y a aucune obligation à ressembler aux autres. Ces mêmes autres ne sont pas forcément aussi heureux qu’il n’y parait. Continuer cette focalisation désespérée qui ne fera que vous enfoncer davantage dans votre malaise, vous éloignera d’autres réalisations à portée de main. Si vous souhaitez quelque chose faites le parce que c’est ce qui répond à votre envie la plus profonde, et non pour avoir bonne figure auprès des autres… ces autres qui, parfois, vous envient d’avoir eu une trajectoire différente de la leur 
©Siham Mosaddak
Une brume dense ce matin m'interpelle et me relance sur ce que j'appellerai "La brume émotionnelle". Ce sentiment qui nous envahit, qui nous plombe, qui fragilise notre perception, nous angoisse, nous étouffe. 
En me replongeant rapidement dans une explication de physique, la brume serait, approximativement, le résultat d'une masse d'air chaud et humide qui se déplace sur une surface froide. Il suffirait d'un rayonnement solaire ou d'un réchauffement d'air pour que ce brouillard se dissipe...
Alors quand un sentiment négatif nous saisit, quand une angoisse nous envahit, nous comprendrons qu'un processus de lutte est déclenché, que le changement qui s'opère en nous rencontre quelque résistance, que l'indécision se manifeste clairement... cherchons alors le soleil de la bienveillance envers nous-même, cherchons la douceur d'une compagnie humaine ou animale, changeons tout simplement "d'air" pour atténuer, si ce n'est dissiper, notre brume intérieure. Une fois notre pleine visibilité rendue, nous serions disposés à mieux appréhender, comprendre et ajuster notre état d'âme.
©Siham Mosaddak


Le jour où une remontrance ne vous affecte plus, 
Le jour où une réflexion désobligeante vous fait rire,
Le jour où l'abandon ne vous chagrine plus,
Le jour où vous voyez une opportunité dans un contretemps,
Le jour où accusé(e) à tort vous restez confiant(e), 
Le jour où vous remerciez ceux qui vous ont fui,
Le jour où votre bonheur ne dépend plus des autres,
Le jour où être seul(e) ne vous fait plus peur,
Vous saurez que vous avez emprunté le chemin de la résilience, de l'acceptation, de la compassion... de la réconciliation avec soi.
©Siham Mosaddak





Une thérapie, un atelier, un séminaire, une formation, de la méditation, un travail manuel, un papotage amical, une lecture, une écriture, une vidéo inspirante, un voyage, un silence et même un coloriage ... ne sous-estimez aucun moyen, parfois il suffit de peu pour que le déclic se fasse... pour trouver le bout du fil.

Siham Mosaddak









La vie est un JE qui s'articule autour d'un JEU
et si je ne joue pas le JEU j'y perds mon JE

©Siham Mosaddak
J'aime ces liens qui se tissent naturellement sur la trame bleue, j'aime cette propension au partage humain. On s'attirent mutuellement via des écritures, des partages, des prises de position... l'on apprend à se connaître à travers les mots, entre les lignes... on idéalise parfois, l'on sous-estime souvent. La rencontre virtuelle peut devenir réelle et se consolider au fil du temps, elle peut s'avérer brève, car ponctuelle, elle est venue nous délivrer un enseignement. On s'attire on se retrouve par ailleurs, dit-on par pure coïncidence, et moi je dis que l'on se retrouve par échéance. Tout est interaction, apprentissage. Merci à toutes les belles âmes que j'ai rencontrées, qui sont devenues parties intégrantes de mon quotidien, merci à celles qui ont quitté mon champs, grâce à elles j'ai appris à faire des choix et accepté qu'elles fassent le leur. Il se cache des trésors incroyables en chacun d'entre nous n'ayez pas peur d'en montrer quelques uns, non seulement vous fructifierez votre patrimoine, mais redonnerez confiance à ceux qui avaient perdu espoir en la richesse humaine.
© Siham Mosaddak
On se targue d'avoir fait une mauvaise rencontre, mais ce qui nous fait fuir chez l'autre c'est souvent ce qui nous dérange en nous-mêmes. C'est ce petit quelque chose qui exacerbe notre émotion sans trop savoir pourquoi. Ce qui nous attire en l'autre c'est ce qui entretient l'image que l'on souhaite afficher, ce qui répond à notre besoin de plaire et de se sentir indispensable.
Le lien relationnel est très complexe et quand l'expérience s'avère difficile, blessante, traumatisante, décevante... et surtout répétitive, arrive le jour où l'on se pose la bonne question : pourquoi ?
C'est dans cette volonté de comprendre les mécanismes qui nous sabotent, que l'on panse les vieilles blessures, que l'on se réconcilie avec soi, que l'on apprend l'importance de l'amour et l'indulgence envers soi... l'on découvre alors que l'on ne peut obtenir ce que l'on ne se donne pas, que notre relation à l'autre est notre meilleur miroir.
©Siham Mosaddak