L’espoir est une veilleuse fragile
Sur cette terre vouée au désastre
Nous tenons nous résistons
Nous nous arc-boutons
Contre vents et marées
Défiant le soleil des armes
Son éclat meurtrier.
Car il faut persister persister sans fin
Dans l’âpreté des jours
Comme si l’on ne devait jamais mourir..
Dans ce poème ce n’est pas moi qui vous parle,
Dans ce poème ce n’est pas ma voix que vous entendez
Mais ce qui me traverse et me maintient :
L’ombre désespérée de la beauté
Cet Espoir infini au cœur des hommes.
Car dans nos mains qui tremblent
Cette petite lueur d’Espoir,
Est une veilleuse fragile
Au cœur de la nuit carnassière.
Bernard MAZO
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