L’apitoiement,
sur soi ou sur la vie, éteint l’âme. Ce n’est pas la tristesse qui est
une mauvaise chose – elle est parfois difficilement évitable –, c’est le
fait de la cultiver, de s’y installer, de s’y complaire. La tristesse,
comme la joie, correspond à un état d’esprit. Ce n’est donc pas à
l’extérieur de soi qu’il faut chercher le remède au chagrin, mais à
l’intérieur.
Corinne Morel
1 commentaire:
Il est bien vrai que la tristesse à l'état chronique est une maladie réelle et un vrai fléau. Spinoza ne parlait-il pas de "passion triste" à l'égard de toutes les dispositions de l'âme qui nous enfoncent dans le bourbier de nos démons intérieurs. D'où l'urgence de les exorciser par la distanciation par rapport à notre petit ego et à ses ruses.
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