J'ai
appris ça en écoutant Bach : le bonheur, ce n'est pas une note séparée, c'est
la joie que deux notes ont à rebondir l'une contre l'autre. Le malheur c'est
quand ça sonne faux, parce que votre note et celle de l'autre ne s'accordent
pas. La séparation la plus grave entre les gens, elle est là, nulle part
ailleurs : dans les rythmes.
Christian Bobin
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