"Pendant
son exil sur l’île de Jersey, exilé, malade, persécuté par une France
qu’il aimait tant, Victor Hugo montait chaque soir contempler le coucher
de soleil sur la falaise.
Là, il s’asseyait sur un banc et se livrait à de profondes méditations. A la fin, il se levait, choisissait un caillou plus ou moins gros et, du haut du rocher, le jetait avec satisfaction dans l’eau.
Ce manège n’avait pas échappé au groupe d’enfants qui jouait dans le voisinage. Un soir, une petite fille plus hardie que ses compagnons s’approcha du grand homme.
- Monsieur, pourquoi lancez-vous ces cailloux ?
Le poète sourit gravement :
- Ce ne sont pas des cailloux que je jette à la mer, mon enfant, ce sont mes lamentations."
Là, il s’asseyait sur un banc et se livrait à de profondes méditations. A la fin, il se levait, choisissait un caillou plus ou moins gros et, du haut du rocher, le jetait avec satisfaction dans l’eau.
Ce manège n’avait pas échappé au groupe d’enfants qui jouait dans le voisinage. Un soir, une petite fille plus hardie que ses compagnons s’approcha du grand homme.
- Monsieur, pourquoi lancez-vous ces cailloux ?
Le poète sourit gravement :
- Ce ne sont pas des cailloux que je jette à la mer, mon enfant, ce sont mes lamentations."
1 commentaire:
Notre coeur ne remue-t-il pas parfois tout au fond de lui les gros cailloux tranchants d'un chagrin que rien ne peut apaiser, si ce n'est s'en débarrasser symboliquement au fond de l'océan de compassion qu'est le coeur de Dieu, infiniment plus grand et généreux que le nôtre?
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