mercredi 9 juillet 2014


Femme, tu pleures ? Qui cherches-tu ?
Tu le possèdes celui que tu cherches, et tu l'ignores ? Tu l'as, et tu pleures ?
Tu le cherches au-dehors, mais tu l'as au-dedans. Tu te tiens debout hors du tombeau, en larmes, pourquoi ? Où je suis ? Mais en toi.
C'est là que je repose, non pas mort, mais l'éternel vivant.
Toi-même, voilà mon jardin.
Tu as bien jugé en me disant jardinier.
Second Adam, j'ai gardé, moi aussi, d'un paradis ma tâche de travailler à faire pousser dans ce jardin - ton âme - des moissons de désirs.
Comment ! Tu m'as, tu me possèdes en toi, et tu l'ignores ?
Voilà pourquoi tu me cherches au-dehors. Eh bien, me voici.
Je t'apparais dehors, mais pour te ramener au-dedans.
C'est là, au-dedans, que tu me trouveras. [...]
Je ne suis pas loin de toi, comme tu le penses. Je suis le Dieu tout proche.
Dis-moi qu'y a-t-il de plus près pour quelqu'un que son propre coeur ?
Ceux qui me trouvent, c'est là, dans leur coeur qu'ils me trouvent : voilà ma résidence.

Texte du XIIIème Siècle - Auteur inconnu

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dieu tout proche qui vis tout au fond des coeurs, c'est là qu'il faut Te chercher et non dans les "idoles", que ce soient des objets ou des êtres humains - même les plus aimants, qui n'ont pas Ton AMOUR tout-puissant et miséricordieux -.