lundi 17 novembre 2008

Poème


Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,

Un cœur généreux
,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie,
La vie
A se partager

Paul ELUAR

Aucun commentaire: