Muet, notre corps se manifeste silencieusement, et plus on l'ignore et plus il
insiste. A défaut de mots il nous envoie des maux, il nous rappelle à
l'ordre, quémandant un peu d'attention, d'écoute, d'amour. Pris par les
turpitudes de la vie, nous infligeons à cette coquille si précieuse les
pires frustrations, agressions, et négligences, oubliant presque qu'elle
est l'unique écrin de nos âmes si fragiles.
Quand la douleur se fait plus insistante, quand les défaillances
deviennent gênantes nous nous inquiétons, nous nous insurgeons contre
cette inertie qui plombe notre course folle. Souvent, les médecins
arrivent à calmer le mal, d'autres fois non... bien malheureusement.
Alors avant qu'il ne soit trop tard, apprenons à pendre soin de ce
trésor par une meilleure hygiène de vie autant physique que mentale. Oui
mentale, car la pire des toxicités est bien celle du vagabondage
négatif, de l'héritage de certaines croyances, des dictats sociaux, du
conformisme... du manque d'Amour tout simplement. Aimons ce corps,
chérissons-le, protégeons-le tout comme nous aurions protégé un bien
précieux qui nous aurait été confié.
Siham Mosaddak
Siham Mosaddak
1 commentaire:
Le mal-être peut effectivement être la résultante de mauvaises habitudes qui font dysfonctionner le corps, du malaise à de graves affections, comme un coup de fer maladroit crée un faux pli sur une étoffe fragile, mais aussi un véritable fantôme hérité des générations qui nous ont précédés et qui vient nous hanter au point de prendre la direction de nos existences à notre place, et que seule une prise de conscience, suivie d'une lutte implacable, peut exorciser, si l'on souhaite devenir maître de soi-même et de sa vie, quoi qu'il puisse arriver.
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