mercredi 11 février 2015

La liberté








Le monde tout entier aspire à la liberté, et pourtant chaque créature est amoureuse de ses chaines. Tel est le premier paradoxe et le noeud inextricable de notre nature.

Shri Aurobindo

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous n'aimons rien tant que nos chaînes, car elles nous rassurent en nous donnant des points de repère, ce qui ne nous empêche en rien de hurler après les contraintes féroces que nous nous imposons le plus souvent de nous-mêmes. Secouer et rompre nos chers carcans nous coûterait un grand courage : n'avance pas à l'étoile, et souvent dans une nuit exempte d'étoiles et de lune, qui ne veut pas prendre le risque de plonger pour, après avoir touché le fond, émerger à la lumière d'une aurore spirituelle. Alors, quelques êtres d'exception, mis à part, nous vivotons dans une médiocrité douce-amère, et la vie passe ...