mercredi 19 septembre 2018

Il est tout naturel de se confier à ses amis ou ses proches quand il nous arrive quelconque conflit avec une personne. Notre récit est une sorte d'exorcisme de tout ce mal ou toute cette incompréhension que l'on ressent et c'est salutaire en soi. Mais pourquoi donc la personne à l'écoute se sent-elle obligée de prendre partie, de se confondre en critiques, voire même de rompre ses relations quand il s'agit d'une connaissance commune ?
Retenons à l'esprit que l'histoire que l'on écoute ne nous appartient pas, que nous n'avons pas écouté l'autre version des faits, que nous n'avons pas été investis juges surtout. Tentons d'apaiser, d'apporter un soutien, et pourquoi pas un regard critique de la situation décrite, mais en aucun cas ne nous laissons influencer, car, dans notre élan de sympathie, nous créons un nouveau conflit, une nouvelle incompréhension. Et, quand nous serons face à la tierce partie, nous réagirons différemment et celle-ci à son tour ne nous comprendra pas et ira parler de nous à ses proches... La suite vous la connaissez !
©Siham Mosaddak

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